En parcournant le web, je suis tombé sur cet article de © 20 minutes publié le 04/11/2005 :
Une journée d'émotion au Struthof
L’inauguration hier, par Jacques Chirac, du Centre européen du résistant déporté de Natzwiller (67), a réveillé un passé douloureux. « Se souvenir toujours, pour savoir s’engager et résister quand l’essentiel est en jeu », a écrit le chef de l’Etat dans le livre d’or du camp de concentration, situé juste en dessous du centre. En rangs serrés, des survivants de la barbarie nazie sont également venus remplir leur « devoir d’histoire ». « On nous a dénudés, tondus, interrogés. Finalement on a eu de la chance de prendre une douche avec de l’eau... », se souvient Pierre Prud’ homme, 79 ans, détenu à la fin de l’été 1944. Même émotion chez Simone Veil, rescapée du camp polonais d’Auschwitz, les larmes aux yeux devant le four crématoire. Au coeur du nouveau musée – un bloc de granit noir aux lignes sobres – se trouve la « cave à pommes de terre ». Des voûtes de béton souterraines, qui s’étendent sur 70 mètres de long, et qui furent édifiées par les déportés sans qu’ils aient jamais su à quoi les Allemands destinaient cette construction. De part et d’autre de ce « bunker », des panneaux et des photos retracent la montée des fascismes en Europe, puis les actes de résistance, la Libération et enfin, les débuts de la construction européenne. Avec un objectif : « expliquer comment le système nazi a pu se développer dans un pays développé et de grande culture comme l’Allemagne », résume l’historien Robert Steegmann. Jeanne Mahé
Et sur cet article du "Dauphiné libéré" en date du 25 mai 2019