René Gentgen est né le 03 Mai 1909 à Hayange (Moselle)
Il s’engage par avancement d’appel au 20e bataillon de chasseurs alpins (B.C.A.) à Antibes ; ce sera pour lui une révélation et un épanouissement qui lui permet, en outre, de connaître la mer et la montagne.
Il est reçu premier au peloton des sous-officiers nommé sergent de réserve, il rengage au 20e B.C.A.
En 1931 Gentgen est reçu à Saint-Maixent, puis affecté comme sous-lieutenant instructeur au 6e bataillon de chasseurs alpins à Grenoble avant de prendre le commandement d’une section d’éclaireurs du 72e puis du 92e bataillon alpin de forteresse (B.A.F.).
La guerre arrivée il commande un ensemble de sections d’éclaireurs-skieurs avant d’être muté temporairement à la section de discipline de l’armée et de rejoindre le centre de formation des aspirants.
Il rejoint le 140e régiment d’infanterie alpine dont il commande les éléments restant après la démobilisation et rejoint le 16e bataillon de chasseurs à pied.
René Gentgen est désigné pour liquider le bureau central de recherches n°12 à Limoges…
Les écoles de Saint-Cyr et Saint-Maixent se replient sur Aix-en-Provence ; seul Saint-Maixentais nommé instructeur au 1er bataillon de France il en est le mieux noté.
Démobilisé, il rentre dans la résistance, s’engage en février 1943 dans les compagnons de France et devient responsable départemental à Saint-Etienne du réseau de renseignement "Druides", sous-réseau d'Alliance.
Il participe à l'opération de Vaugris : L'incendie, en juillet 1944 d'un train de wagons citernes de la Luftwafe, en gare de Vaugris.
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L'O.R.A. dans la région lyonnaise, devient Armée secrète unifiée au 1er ocotbre 1943; Gentgen est admis au directoire des mouvements unis de Résistance (M.U.R.) de la Loire.
Il est chargé au comité départemental de la Libération de la commission insurrectionnelle en tant que représentant militaire et de la liaison avec les F.T.P. .
Gentgen sera ensuite nommé au commandement de l'école des cadres de Saint-Genis-Laval, il est maintenu au grade de chef de bataillon F.F.I., ce qui n'est pas si commun que cela.
Malgré les pouvoirs limités dont il dispose en tant que commandant de la place de Saint-Etienne, il essaye de contrôler les excès commis lors de la Libération et intervient auprès de la commission d'épuration.
En janvier 1945, il est nommé à la division alpine mais rejoint dés mars, l'école des cadres de Sazint-Genis-Laval.
Il refuse de suivre le colonel Descours au cabinet de Michelet, mais obtient d'être affecté à l'école de perfectionnement d'infanterie d'Aix où on lui confie l'action culturelle.
Le général de Lattre l'envoie à l'état-major de l'école de strasbourg.
Il poursuit sa carrière militaire jusqu'à la retraite.
Le Colonel Gentgen est correspondant de la commission d'histoire de la deuxième guerre mondiale de l'Institut d'histoire des conflits contemporains, et intervient pour des exposés sur "LA RÉSISTANCE DANS LE DEPARTEMENT DE LA LOIRE, SA PLACE EN RÉGION LYONNAISE"
Il écrit des livres sur la résistance :
L'armée secrète de la Loire: Les combats de juillet à septembre 1944
La Résistance civile dans la Loire - De sa naissance à la Libération
Médaillés de la Résistance Française par décret du 14 juin 1946
Sources : paras-pth.forumactif.com écrit par " Paracolo"